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TERRITOIRE

Une augmentation de la taxe foncière contrainte

En ce mois de septembre, les Maurepasiens reçoivent leur taxe sur le foncier bâti revalorisée de 3,3 points (hors bases). Un effort fiscal devenu inévitable tant le budget des communes a été contraint ces dernières années par les différentes décisions de l’État et le contexte inflationniste.
Une augmentation de la taxe foncière contrainte

 

Budget 2024 : une augmentation de la taxe sur le foncier bâti

C’est une décision difficile qui a été prise début avril lors du conseil municipal consacré au budget 2024 : une augmentation de 3,3 points de la taxe sur le foncier bâti.

Difficile parce que contrainte par la conjonction de différents facteurs comme le rappelait Laurent Burçon, adjoint au maire délégué aux Finances, à la Commande publique, à la Vie scolaire et à l’Enfance, lors du vote du budget : l’envolée des prix de l’énergie, l’inflation générale et la hausse des coûts des matières premières impactant fortement ceux des achats et des projets, la revalorisation et l’augmentation du point d’indice des agents municipaux, … Alors, si en 2023 la Ville avait fait l’effort d’absorber ces hausses sans augmenter les impôts, aujourd’hui, ce n’est plus possible. Cette augmentation ne concerne que les propriétaires du fait de la suppression de la taxe d’habitation… Et, malheureusement, Maurepas doit aussi « tenir compte de la réduction drastique des droits de mutation à titre onéreux (DTMO*), qui impacte les finances de la Ville
et qui obligent nos partenaires, en toute responsabilité, à limiter fortement leurs aides et subventions ».


C’est dans ce contexte que, lors du vote du budget, Laurent Burçon soulignait que ces efforts allaient « nous permettent de poursuivre nos actions en faveur de la transition écologique dans le double objectif de réduire notoirement notre empreinte carbone et de diminuer nos frais de fonctionnement. Nous pouvons ainsi maintenir tous nos projets d’investissements ». C’est ainsi que Maurepas entame notamment la construction de la nouvelle halle du marché et du nouveau Centre de Loisirs Primaire (CLP).

* Pour le département des Yvelines, les DTMO, appelés également “frais de notaires”, représentent une recette essentielle. Avec l’effondrement du marché immobilier, le Département perd en deux ans près de 200 millions d’euros.