Œuvre de Robert LESBOUNIT

Fresque sur béton, date inconnue.

 

Crédit photo : Olivier Pasquiers, 2022 / Musée de la ville de SQY

 

Sise square du Velay sur un ancien local des services techniques, cette œuvre de 104 m² gravée sur ciment frais est typique de l’œuvre de Robert LESBOUNIT.

 

Cette technique est celle que l’artiste avait utilisée à Villepreux, à l’église Saint-Vincent-de-Paul.

 

La colombe est une figure souvent utilisée par l’artiste. Les couleurs originelles ont disparu sous la peinture verte.


 

Robert LESBOUNIT (1904-1984)

 

 

 

Formé à l’école des Arts décoratifs et aux Beaux-Arts de Paris, il enseigne le dessin, dès 1922, à la Manufacture des Gobelins, à l’école d’Art et de publicité, ainsi qu’au cours Montparnasse, dont il fut directeur.

 

Il abandonne le dessin pour la sculpture sur béton gravé dont il est virtuose et la mosaïque à grande échelle.

 

Il excelle dans l’art de mélanger les techniques les plus anciennes, comme graver dans la matière brute ou poser des carreaux de mosaïque, et l’art le plus contemporain de l’époque, mené par les Cubistes et les Abstraits.

 

En 1964, il installe son atelier à Paris et en 1966, il se consacre exclusivement à ses travaux d’art monumental.

 

Passionné d’urbanisme et d’architecture, spécialiste des raffineries et des grands formats, créateur de villes nouvelles, il exprime son talent dans les lieux les plus grandioses comme des usines et des églises modernes.

 

À Villepreux, où il travaille déjà avec l’urbaniste Jacques RIBOUD et l’architecte Roland PREDIERI, ses œuvres et bas-reliefs décorent un transformateur et l’église Saint-Vincent-de-Paul.

 

D’autres réalisations :

- Fresques de l’église de Saint-Jacques-le-Majeur de Montrouge où il côtoie le peintre IPOUSTEGUY. L’ensemble est classé à l’inventaire des Monuments historiques.

- À l’hôpital d’Argenteuil, de Joinville, à la raffinerie et sur un mur du cimetière de Donges (déjà aux côtés de Jacques Riboud), à l’usine Renault de Flins.

 

Entre 1966 et 1973, Robert LESBOUNIT réalise quatre œuvres à Maurepas :

 

- La fresque en ciment gravé peint, typique de son travail, sur le transformateur du square du Velay,

- La mosaïque « Les Sports », au gymnase de la Malmedonne,

- La mosaïque « Les Croisés », impasse du Lauragais,

- La fresque « La Paix sur le monde », à l’église Notre-Dame. Il en fait le carton et en partie la réalisation.

 

En 1981, il est expulsé de son atelier où il avait réalisé ses grandes compositions sur papier Canson, au crayon, à la craie et à la gouache. Il ne retrouvera pas d’atelier assez important pour son travail.

 

 

 

Sources : Musée de la ville de Saint-Quentin-en-Yvelines et Association Maurepas d’hier et d’aujourd’hui

 

PLUS D'INFORMATION :

 Maurepas-hier-aujourdhui.com