Œuvre de Gérard RAMON

Sculpture en cuivre façonné, 1970

 

Crédit photo : Fonds Association Maurepas d’hier et d’aujourd’hui

 

Cette sculpture était érigée, en 1970, place de la Rance, au centre d’un bassin aquatique orné de mosaïques de JL. LAMBERT, aujourd’hui « enterrées ». Les balcons en fer forgé arrondis des maisons alentour répondaient aux cous enlacés des oiseaux. Les jeux d’eau, les arbres et les oiseaux sculptés rendaient la ville à sa nature première et sauvage. L’harmonie de cet endroit était un enchantement.

Mais suite à du vandalisme, « Les Ibis » ont été restaurés en 2015 par l’artiste lui-même. Cette restauration a été financée par une souscription menée par l’association Maurepas d’hier et d’aujourd’hui.

« Les Ibis » accueillent désormais les visiteurs à la médiathèque du Phare, dans le quartier de Bretagne.

De la nature à la culture, dans le hall de la médiathèque, les plumes des Ibis se fichent dans la main des écrivains.


 

Gérard RAMON (1935-2021)

 

 

 

Après les Beaux-Arts, Gérard RAMON devient, en 1963, « l’artiste officiel » de Jacques RIBOUD et développe ses talents de dessinateur, aquarelliste, mosaïste et sculpteur à Maurepas.

 

Il est nommé directeur de la société Arcité dans les années 1970, dont la vocation est de mettre au service des collectivités son expérience de créateur de nombreuses sculptures urbaines.

 

Il se réclame de l’influence de grands sculpteurs tels qu’Auguste RODIN et de son maître Marcel GIMOND, mais il suit son propre chemin. Son art est habité de l’idée de beauté de l’équilibre des formes vivantes, de la souplesse et la volupté des corps féminins.

 

Ses volumes massifs s’organisent selon une superbe ordonnance architecturale comme pour « L’Étreinte ». Mais il sait également capter le mouvement arrêté, avec comme exemple « L’Élan » où le personnage représenté en apesanteur possède force et légèreté conjointes.

 

Gérard RAMON travaille d’épaisses feuilles de cuivre, utilisant une technique tirée de l’art de la dinanderie. Il martèle, assemble, soude et patine des sculptures dites « traditionnelles » qui ont trouvé naturellement leur place dans la ville de Maurepas comme « Les Chèvres ».

 

La Ville possède de nombreuses œuvres en bronze coulé : « La grande maternité allongée » ou encore « La jeune fille mélancolique ».

 

Gérard RAMON s’est un temps consacré au travail de l’acier. Ses sculptures sont présentes dans de nombreuses villes en France : Périgueux, La Rochelle, Mulhouse, Melun, Paris La Défense, Maurepas, Villepreux, et à l’étranger à Palm Beach en Floride. Dans son œuvre monumentale, seul Maurepas conserve des mosaïques.

 

Gérard RAMON a reçu le Grand Prix BAUDRY de la Fondation TAYLOR qui couronne sa carrière.

 

Pour lui, l’artiste doit créer un art vivant :

« Ces sculptures ont une vie. C’est pour ça que les gens les aiment bien grâce aux formes humaines et animales, ce sont des histoires qui naissent et qui se transmettent. »

 

Il aimait à dire que Maurepas était sa ville de cœur.

 

 

 

Sources : Musée de la ville de Saint-Quentin-en-Yvelines et Association Maurepas d’hier et d’aujourd’hui

 

 

PLUS D'INFORMATION :

 Maurepas-hier-aujourdhui.com